Crash au dessus de la Corrèze. Le pilote est décédé.
Conclusion :
Les investigations ont montré que le contexte du vol a pu exposer le pilote à une illusion sensorielle capable de provoquer sa désorientation spatiale. Celle-ci a pu conduire à la perte de référence d'altitude dont la récupération trop tardive n'a pas permis d'éviter la collision avec le sol.
Hommage au Capitaine Emmanuel "Bouba" Moriuser.
Sortie de piste du Rafale M16 à Lann-Bihoué (Morbihan) en mai 2008.
Le pilote s'est éjecté ... sans conséquences pour l'homme et la machine.
De permanence opérationnelle, l'incident s'est produit à 10h34 pour de probables multiples raisons : atterrissage trop long, piste humide, problème de freinage ...
Collision en vol au dessus de la Méditerannée. En vol d'essais, l'un des 2 pilotes décède : le Capitaine de Frégate François Duflot.
Lors de l'accident, le M25 emportait 4 AASM à guidage GPS, 4 missiles MICA et 2 réservoirs supplémentaires. Le M22 était quant à lui équipé de 6 GBU-12, 2 MICA et 2 réservoirs supplémentaires. AASM et GBU étaient non dotées de charges explosives.
Conclusions :
Les causes de l’événement relèvent du facteur humain. La surveillance visuelle présumée exercée par Azur 430 ne lui a pas permis de détecter l’autre avion. Il est probable que son attention n’ait pas été alertée par la mobilité relative réduite de ce dernier.
L’individualité des projets d’action des pilotes a vraisemblablement contribué à l’événement : il est probable que des schémas mentaux inadaptés ont favorisé des représentations de la situation différentes et n’ont pas alerté les pilotes de l’aspect conflictuel des trajectoires.
L’imprécision de la procédure de séparation des avions, notamment l’absence de consigne pour rejoindre les points « O » respectifs, n’a pas permis d’éviter la convergence des trajectoires.
Le contexte routinier du vol et la faible charge de travail occasionnée ont affaibli les défenses des pilotes contre les dangers de la manoeuvre de séparation des avions. Les causes de cette déficience peuvent résulter :
− d’une absence d’affirmation de l’autorité dans ce vol entre pilotes de même qualification ;
− d’une sous-estimation des dangers associés à la manoeuvre ;
− d’un briefing minimal ;
− d’un manque d’expérience récente d’Azur 430 pour le vol en patrouille.
Au large du Pakistan.
Une surestimation des risques par le pilote du Rafale M-18 est à l'origine du crash.
D'autres sources : "Moins d'un quart d'heure après le catapultage, un voyant signale un problème de carburant. Il s'agit en réalité d'une petite panne du système électronique, sans gravité immédiate, comme si la jauge de votre voiture ne fonctionnait plus alors que vous venez de faire le plein.
Le pilote décide légitimement de faire demi-tour pour revenir sur le porte-avions. Pour une raison liée aux manoeuvres à la mer, il doit attendre un peu, car le porte-avions ne peut le "ramasser" tout de suite. Pour se poser, il lui faut s'alléger suffissament afin d'accrocher sans dégât les brins d'arrêt de la piste. L'avion est alors lourdement chargé : deux gros réservoirs supplémentaires et plusieurs bombes. Pour s'alléger, il ne peut que se débarasser d'une partie de son carburant - une manoeuvre très courante. Il utilise ce que les aviateurs appellent le "vide-vite", qui permet, comme son nom l'indique, de vider vite. Le pilote vide donc ses réservoirs, ceux situés dans les ailes et les bidons accrochés sous la voilure.
Pour une raison inconnue, le Rafale doit ensuite se ravitailler auprès d'un chasseur gréé en ravitailleur, surnommé "nounou". Malheureusement, le carburant transféré est aussitôt rejeté dans l'air, à cause du vide-vite toujours en fonctionnement. La présence de réservoirs supplémentaires sous les ailes pourrait expliquer, partiellement, le problème. En effet, une fois le vite-vide des réservoirs percuté, ceux-ci ne peuvent plus se réfermer. Le carburant entre par un trou et ressort aussitôt par un autre... La seule manière de fermer le système est de larguer les réservoirs. C'est en tout cas ce que précise le manuel. Or le pilote ne l'a pas fait. Et le carburant s'est aussitôt volatilisé dans les airs... On ignore encore si le pilote, son co-équipier de la patrouille ou la nounou, ont vu la chose se produire. Quoi qu'il en soit l'avion est tombé rapidement en panne sèche, conduisant le pilote à s'ejecter et l'avion à s'écraser dans l'océan indien."
A environ 70 milles au sud-est d'Alicante, en Espagne.
Au moment de l'accident, l'appareil de Marine nationale participait à un entrainement au combat aérien avec un F/A-18 du porte-avions américain USS Eisenhower, arrivé en Méditerranée en provenance des Etats-Unis. Le pilote français a pu s'éjecter à temps de son avion, le M24. Il a été récupéré par un hélicoptère américain et a été transféré à bord du Charles de Gaulle, où il a été pris en charge par l'équipe médicale. La carcasse de l'appareil a coulé par grands fonds, la frégate Forbin a été chargée de récupérer les débris flottant à la surface.
C'est semble-t-il une rupture de la barre de remorquage qui a conduit le Rafale M27 à heurter son tracteur de manoeuvre courant mai 2014.
Le M27 c'était illustré en septembre 2012 par un tir Exocet "bon de guerre".
Source:
http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/05/un-rafale-victime-dun-accident-de-la.html
Un avion de combat F-16 grec s’est écrasé sur un des parkings de la base où étaient stationnés des aéronefs et du personnel de nationalités différentes, dont plusieurs Français.
Nous déplorons la mort de neuf aviateurs français. Cinq autres Français sont grièvement blessés.
Appareils endommagés :
Le mardi 13 octobre 2015, au retour d’un vol d’instruction, le leader d’une patrouille de deux Rafale demande à son équipier de vidanger une partie de son carburant afin de ne pas dépasser la masse maximale autorisée à l’atterrissage.
Lors de cette manoeuvre, l’équipier n’actionne pas le bon interrupteur et largue ses deux réservoirs pendulaires (RPL).
BEAD 2015 Rafale M29 (492.79 Ko)