A suivre désormais sur https://omnirole-rafale.com/
Dimensions :
Masse :
Carburant :
Points d'emport :
Vitesse :
Manoeuvrabilité :
Même si le marché suisse n'a pas été favorable au Rafale, rappelons néanmoins les performances obtenues par celui-ci lors des 2 séries d'évaluations menées par l'Aviation suisse ...
En février 2010, Le magazine Air et Cosmos publie les résultats de la rencontre entre le Rafale français et le F-22 dans le ciel des Emirats arabes unis en décembre 2009, tels qu'ils lui ont été confirmés par l'Armée de l'air. Six engagements ont eu lieu au cours de l'exercice. Sur ces six rencontres, "le F-22 a effectué un tir canon, les cinq autres se terminant à égalité" - un cas de figure baptisé "neutralisation mutuelle". Lègèrement dominé par l'avion américain, un pur chasseur très furtif et manoeuvrable, le Rafale s'est donc avéré être un adversaire coriace. Ces informations confirment ce que nous écrivions à la mi-décembre.
Il faut noter que les Américains avaient souhaité limiter ses rencontres à des engagements à vue et à courte distance, c'est-à-dire des combats rapprochés à un contre un. Du "dogfight" dans le style de la bataille d'Angleterre revue et corrigée avec la technologie du XXI ème siècle.
Cela correspond assez peu à la manière dont les chasseurs agissent de nos jours, puisque l'interception à longue distance (Beyond visual range) est privilégiée.
D'autres confrontations auraient eu lieu, à longue distance cette fois-ci, mais de manière non officielle, avance Air et Cosmos. Grâce à son système de détection passif AN/ALR-94 le F-22 Raptor "aurait détecté les chasseurs français à longue distance" ce qui lui permettait le tir (fictif) de missile air-air"à distance de sécurité" affirme l'hebdomadaire Air et Cosmos.
Vidéo HD : http://vimeo.com/36239699
Angle d'attaque maximum : 29.9° (Mention "Release stick") - Vitesse maxi : 515 kts - Vitesse mini : 87 kts (Affichage "Too slow" à moins de 100 kts) - Facteur de charge maxi : 8.4 g
Altitude : entre 20.000 ft et 6.100 ft (Affichage du plancher mini ?) - Notez les mouvements de la boule IR de l'Optronique Secteur Frontale (FSO indiqué sur le HUD).
La participation de six avions de combat Rafale F3 au récent Air Tactical Leadership Course (ATLC) qui s'est déroulé aux Emirats arabes unis du 15 novembre au 9 décembre a été"un succès total". "Nous avons fait carton plein" assure le lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon, commandant de l'escadron 1/7 Provence (Saint-Dizier).
La participation à ce grand exercice international était très importante pour la France alors que les négociations pour la vente de 60 Rafale aux EAU se poursuivent. Clairement, un bon point a été marqué par les Français auprès de leurs collègues émiriens. D'autant que la disponibilité des Rafale a été"exemplaire" : ils ont pû participer à tous les exercices à raison de deux patrouilles de quatre avions par jour, depuis la base d'Al Dhafra
Le "plateau" réuni pour cet ATLP était impressionnant : F-16 C/D block 60 et Mirage 2000-9 (Emirats), F-16 MLU (Jordanie), F-7 [une version modernisée du Mig-21] (Pakistan), Typhoon [Eurofighter] (Royaume-Uni) et F-16 CJ et F-22 (Etats-Unis). Plus des Awacs et des tankers. L'exercice consiste à simuler des raids importants, jusqu'à quarante avions, dans "des missions réalistes représentatives d'un conflit de haute intensité". Les appareils doivent faire face à une oppositon aérienne et sol-air.
Au plan du combat aérien, son optronique secteur frontal (OSF) a permis aux Rafale d'identifier visuelement des cibles jusqu'à 30/40 kilomètres, alors que l'identification habituelle en défense aérienne se fait entre trois et cinq kilomètres. En matière de guerre électronique, les Rafales ont détecté des menaces sol-air que les F-16 CJ américains, dont c'est la vocation principale, n'avaient pas vu. Un Rafale a pu simuler le tir de six munitions air-sol (A2SM) sur 6 objectifs différents (programmés) à une distance de 20 à 40 kilomètres, puis tirer trois missiles air-air Mica, le tout en une minute - ce qui témoigne de la polyvalence de l'avion.
Lors d'affrontements air-air, le Rafale a "mis des tôles" aux Typhoons de la Royal Air Force, assure le lieutenant-colonel Grandclaudon. En version dégradée, à quatre contre quatre, les Rafale ont réalisé des scores de 4 à 0 et de 3 à 1.
L'avion de combat français s'est également frotté au F-22, le chasseur le plus moderne de l'USAF. Au cours d'une rencontre, ils se sont affrontés à six reprises, le F-22 ne mettant qu'un seul coup au but.
Il est fait état des performances suivantes :
- Un vol de 7h10min pour parcourir plus de 6000 km, avec 4 ravitaillements pour 2 Rafales, soit 4 fois 6.2 tonnes de carburant transférés. Vol effectué au niveau 290 à Mach 0,78 (vol Istres - Porte avions CdG ; Rafale M4 et M8).
- Janvier 2013 : "... la plus longue mission de guerre de tous les temps pour un chasseur français : 9h35, lors du premier raid Rafale ..." lors de l'opéation Serval (Mali).
- Avril 2014 : 10h48 de vol avec 5 ravitaillements en vol pour relier Saint Dizier à l'Ile de la Réunion (2 Rafale du 1/91 Gascogne), soit 10000 km.
Ci-contre, la configuration "super-nounou" d'un Rafale Marine.
Selon Nitin Gokhale, analyste spécialisé dans les questions de défense, le Rafale est capable d’effectuer 6 rotations par jour, contre 3 à 5 pour les autres appareils de la flotte indienne. Il est aussi capable de parcourir jusqu’à 1 050 kilomètres par rotation, contre 600 pour l’avion de combat russe Sukhoi-30.
On peut "envisager" un emport externe maximum de carburant de la façon suivante :
- 2 CFT, soit 2x1150 litres = 2300 litres
- 3 bidons de 2000 l (RPL-741), soit 3x2000 = 6000 litres
- 2 bidons de 1250 l (RPL-701), soit 2x1250 = 2500 litres
soit 10 800 litres.
Capacité de carburant interne : 5320 litres (4920 litres pour les appareils biplaces).
Répartition du carburant (source) :
Groupe avant : 693 l/554 Kg (gauche), 652 l/522 Kg (droit)
Groupe voilure : 715 l/588 Kg (gauche), 715 l/588 Kg (droit)
Groupe nourrice : 1053 l/842 Kg (gauche), 1277 l/1022 Kg (droit)
Dérive : 130 l/104 Kg
"If I had to go into combat, on any mission, against anyone, I would, without question, choose the Rafale." Peter Collins.
Extraits :
"... Climbing to 15,000ft into the test area was flown at 350kt, full afterburner and 35° nose-up. In air-to-ground DFCS Stores Position 1 (ST1) at 350kt, mild buffet was encountered at +4.5g with 4t of fuel. In full dry power, a wind-up turn showed that the aircraft could maintain 350kt at +5.0g with just 10° of nose-down pitch ...
... Later in the sortie at the lower fuel weight of 2t and 500kt, with the DFCS Stores Position set to air-to-air, the aircraft was pulled rapidly and effortlessly through to +9g and could be held there over a significant speed range. A final level acceleration from 200-500kt in full afterburner at 5,000ft and 1.8t fuel weight can only be described as brutal, with the aircraft increasing speed at about 30kt/s and the force of acceleration hurting my spine as I was pressed backwards against the ejection seat ...
... The steady state roll rate at 350kt was 270°/s and the roll onset felt rapid but comfortable. At 450kt, the same steady-state roll rate was achieved, but the rate of roll onset was simply staggering. I have never experienced any fighter aircraft start or stop to roll so quickly ..."
"... The aircraft does feature an "anti-spin" switch but, to date, it has never been used, and even during the "spin phase" during development it proved resistant to spin even with the HUD indicated airspeed (shown in a video recording) falling to below 50kt in pro-spin manoeuvres ..."
"... The formation and tail chase evaluation was initiated by locking up the Mirage 2000 chase aircraft on the RBE2 at over 55km (30nm) and identifying him visually using the FSO TV presented on the right lateral head-down display ..."
"... The Rafale is an outstanding close-in dogfighter whenever it wants to be ..."
"... The final handling manoeuvre was to complete a low-speed loop in full afterburner starting from 170kt and maintaining 16° AoA. The loop was simple to fly and control and I used just over 2,000ft vertically to complete it ..."
Tout juste opérationnels à la flotille 12F, les Rafale affrontent en mesures BFM (Basic Fighter manoeuvering) les F-14 Tomcat et F-18 Hornet :
"... Contre les Tomcat, c'est une véritable boucherie ... Le Rafale est incomparablement plus maniable que le lourd F-14 et nous prenons l'avantage dés l'engagement ..."
"... face aux F-18, la tâche est plus compliquée mais grâce aux commandes de vol, au rapport poids/poussée et sa faible charge alaire, il montre rapidement sa supériorité ... Les combats débutent souvent à 10000 ft et 400 kts pour finir à 5000 ft et 150 kts ...Le Rafale est très agile, particulièrement à basse vitesse ..."
Source Air Fan n°282
Solenzara, les Rafale de l’EC-1/7 « Provence » infligent une correction sans appel en combat canon (BFM) aux Typhoon britanniques. Bilan: neuf victoires pour une défaite, et encore celle-ci a-t-elle été enregistrée par un tout jeune pilote de Rafale. Peu de temps après, des affrontements hors de portée visuelle (BVR) à deux contre deux donnent des résultats largement favorables aux Rafale, selon des pilotes français ayant participé aux affrontements.
A noter que : "les pilotes français reconnaissent que, dans l'attente du RBE2-AESA, le radar du Typhoon reste supérieur à celui du Rafale en air-air."
Ce système ajuste la traînée induite par les gouvernes et la poussée des moteurs pour pouvoir descendre sur une pente précise avec une incidence précise.
Au dessus de 20000 ft, l'automanette maintient une valeur mach, alors qu'à une altitude plus basse, elle garde une vitesse exprimée en noeuds. Dés que le train est sorti, elle conserve une valeur d'incidence.
Mode traditionnel d'approche : 16° avec 120 kts de badin.
Mode "un moteur en panne" : 14° pour une éventuelle remise de gaz.
NB : au delà de 18°, les tuyères peuvent toucher la piste ...
Extrait de "Rafale en Afghanistan", appareil en configuration 4 AASM et 2 bidons de 2000 litres.
"Je fais pivoter le rotacteur de démarrage vers la droite, puis vers la gauche et la musique démarre pour le réacteur droit. L'accélération de l'APU d'abord, puis la mise en rotation du corps haute pression ... rapidement j'obtiens l'alimentation électrique complète de l'avion, les séquences auto-tests s'enchaînent automatiquement ...
Aujourd'hui je décolle 30 secondes après lui (un Mirage 2000D désignateur laser). Mon écran droit présente tous les éléments des réacteurs : température, régime, débit carburant en kg / min ainsi que l'état de la tuyère d'éjection des gaz. Je ressent une secousse vers l'avant lorsqu'elles deviennent ambre, les PC sont allumées (chambres de combustion à plus de 1050°C).
Je peux vérifier l'accélération grâce au Jx présenté en visualisation tête haute, déjà 50 kts, il est prévu établit à 0.5. C'est aussi bien qu'un Mirage 2000 sans charges militaires et avec 2 bidons de 2000 litres. J'attends 80 kts et le premier panneau (300 m de roulement) pour valider mon Jx. J'attends maintenant 125 kts et le second panneau (600 m) ...
Avant 155 kts, j'annulerai mon décollage. Or je sais qu'au delà de 125 kts (Vstop), je ne pourrai pas arrêter mon avion seul, sans utiliser le câble d'arrêt ... c'est pourquoi jusqu'à 125 kts ou 1200 mètres de pistes restante, je me contenterai de maintenir mon avion cabré au sol pour offrir le plsu de traînée aérodynamique avant de poser ma roulette denez et d'écraser les freins ...
Passé, maintenant l'avion ne peut plus s'arrêter sans câble situé en fin de piste (situé 400 mètres avant la fin de piste). A 155 kts, je croise le troisième panneau (900 m), en tirant en douceur sur mon poignet droit ..."
L'avion vient de décoller ...
"Je compte "deux patates" avant de rentrer le train. Je veux être sûr de ne pas confondre la détente des amortisseurs et le décollage effectif de l'avion ...
Quand s'affichent plus de 500 km/h, je fais virer mon avion sur la tranche de 50° vers la droite pour continuer l'accélération en dehors de l'axe de la piste ..."
... puis cabre pour se soustraire aux menaces sol-air ...
Notez le braquage des plans canard afin de "raccrocher" les filets d'air sur les surfaces supérieures des ailes (extrados) pour leur donner une plus grande efficacité.
Ce qui n'est pas le cas des Typhoon et Gripen ...
Les plans canard assurent également une partie de la fonction aérofreins (couplé avec un braquage assymétriques des gouvernes de voilure). Ci-dessous en phase de freinage :