Brésil : décision reportée

Northrop F-5EM Tiger II aircraft picture"Nous attendons une croissance à un taux supérieur qui nous permette de remettre ce projet parmi nos priorités", a déclaré la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, en visite officielle à Paris. Elle a indiqué que la décision de son pays d'acquérir le Rafale prendrait "encore un certain temps", compte tenu du contexte économique du Brésil.

"Sur le Rafale, le Brésil a tous les éléments pour choisir", a affirmé François Hollande en soulignant "les qualités exceptionnelles du Rafale".

Paris table sur sa promesse d'effectuer d'importants transferts de technologie au Brésil pour remporter ce marché.

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Autres éléments intéressants, les commentaires de Vincent Lamigeon du magazine Challenges :

"un article du magazine brésilien Istoe, l’équivalent de Newsweek, assurait que le chasseur F-18 de Boeing était en pole position pour le contrat de 36 appareils pour l’armée de l’air brésilienne, dit FX-2. Le journal évoquait notamment un prix proposé par Boeing de 5,4 milliards de dollars, contre et 4,3 milliards pour le Gripen du suédois Saab. Le Rafale ? 8,2 milliards de dollars."

"Le quotidien Folha de Sao Paulo avait déjà évoqué le chiffre de 8,2 milliards en 2010, assurant à l’époque que Dassault avait consenti une réduction de deux milliards pour atteindre 6,2 milliards de dollars. A 8,2 milliards de dollars, le coût unitaire du Rafale ressort à 227 millions de dollars, soit 175 millions d’euros. Le chiffre paraît énorme : la Cour des comptes évaluait en février 2010 le prix unitaire du Rafale pour les forces françaises à 142,3 millions d’euros, coûts de développement compris."

Difficile de parler chiffres, n'est-ce pas ? Surtout quand on ne mesure pas ce qu'ils intègrent ... (formation, armements, MCO, pièces détachées, sous traitance, transferts de technologies, etc.)

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