3.4 milliards d'euros ... c'est la somme annuelle nécessaire au maintien en condition opérationnelle de la Force de Dissuasion française : Force Océanique Stratégique, missile M-51, ASMP-A, Mirage 2000N et Rafale compris.
En janvier dernier, l'Inde confirmait à la France le début de négociations exclusives pour la vente de 126 rafale.
C'est sans compter un autre programme suivi par l'Inde : la construction d'un avion de chasse commun avec la Russie. 35 milliards doivent être dépensés dans ce qui devient le plus gros projet d'armement indien. Vraisemblablement basé sur le T50 de Sukhoï, cet appareil pourrait-il jouer les troubles fêtes ?
Si l'on se base sur la fin de l'exercice fiscal indien qui aura lieu le 31 mars 2013, l'Inde se donne donc encore quelques mois pour finaliser toutes ses décisions, y compris à l'encontre du Rafale.
A noter toutefois que le remplacement prévu des Mig-21 ne semble pas compromis et que le projet Indo-russe ne cible pas ce sujet là. Par ailleurs, si la France propose de livrer rapidement les 18 premiers exemplaires prévus, le "T50 indiens", lui, ne serait pas livrable avant quelques années ... (le premier prototype étant attendu pour 2014).
... selon Usine Nouvelle, du fait de la complexité des technologies utilisées sur le Rafale, il est estimé à 50% la part de production que les équipementiers français garderaient à leur charge. Seule certitude pour le moment, 18 des 126 appareils seront assemblés à Mérignac.
Rappelons que l'Inde est un acteur majeur dans le domaine militaire avec de nombreux programmes d'achats en cours avec en particulier :
A ce jour, l'Inde représente le second acheteur d'armes pour les Etats-Unis, derrière l'Arabie Saoudite.
En terme d'attrition, l'IAF reconnaît la perte de 33 appareils sur ces 48 derniers mois : 27 Mig, 3 Su-30, 2 Mirage 2000 et un Jaguar. (Selon Wikipedia : "Le taux d'attrition de cette force est relativement élevé. On dénombre de 1970 à 2010 un milliers d'avions perdus accidentellement dont la moitié des 900 Mig-21 (achetés à partir de 1973) et un tiers des 158 Jaguar (entrés en service en 1979). Le nombre d'accident est cependant en réduction : trente avions perdus par an en 1980, vingt-trois en 1990, dix-huit en 2000, dix en 2010)
